UN ETE SANS FIN

écrire, stephen king, mémoires

une fenêtre sur cour, écrire est l’art de la vie

je ne t’écrirai plus

Le solstice est brisé

Nos paysages

Ensevelis

je n’écrirai pas notre mémoire

Je m’adresse à d’autres

Au delà des coulées de lave

hautes de plusieurs siècles

Au delà des étoiles éteintes

Dont la lumière parvient encore

à la main qui écrit

je m’adresse à ceux qui s’aimeront

Bien plus tard quand les jours

Seront devenus plus longs

Pour qu’ils recommencent notre histoire

Sous un autre soleil

leurs ombres seront les nôtres

Ils auront notre voix peut-être

Nos silences

Sur les mains le pollen des fleurs

Que nous n’avons pas coupées

Qui sait même la rosée d’un matin

FRANÇOISE HAN

 

Parfois partager les mots des autres, lorsque les miens volent en éclats et retombent brisés, que les images se figent et deviennent un film blanc , que je m’immobilise, dans les glaces de l’esprit, par delà des mondes…alors les mots des autres réchauffent mes rêves et les emportent vers les soleils du monde,  la lumière partagée d’un jour d’été, “un été sans fin” comme un cadeau au monde, pour que jamais la lumière de l’été ne faiblisse, et que brille dans la nuit la lumière des mots…

En cadeau, cette semaine, ce poème lumière

Bonne Lecture

Sarahloup

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1 Commentaire

  • Reply
    Beauvieux
    14 décembre 2015 at 7 h 57 min

    C’est tout à fait vrai que les mots des autres réchauffent nos rêves émeuvent notre cœur, et nous donnent une voix. Un été sans fin de cette grande poétesse a des accents que l’on retrouve souvent dans tes propres poèmes.

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