LA DOULEUR

La douleur

J’ai chevauché la nuit poursuivant ma douleur
au petit matin la douleur est partie
J’ai battu les routes, parcouru les chemins de poussières
J’ai recueilli laIMG_0056_2 nuit au bord de mes paupières lourdes du sommeil absent
J’ai chevauché l’horreur des cauchemars en ces nuits noires
Je me suis perdue sur le dos du coursier de la nuit
J’ai dévalé l’été en pente douce avec la misère pour bagage
Un baluchon de désespoir en bandoulière
J’ai roulé dans les rues de l’exil la peur est ma compagne
J’ai attendu la délivrance mais elle n’est pas venue
Toujours la douleur tapie au fond de moi,
Une boule noire au fond de la nuit
“Sois sage oh ma douleur” je vais par les chemins
Je te porte sur mes épaules aux étoiles dédiée
Bientôt tu voleras sur mes rêves apocryphes
Au nord des cauchemars dans les lieux indicibles
Sur les ailes de mort d’une ange échevelé
Riant à tout hasard au mépris des soudards
La mort est ma compagne en ces nuits de hasard
Le givre borde tes ailes façonnant des festons
La neige pour linceul Portera ta froidure
Immobile en un deuil à tout jamais figée
La mort chevauchera avec moi mes nuits noires
Elle enfourchera le coursier éphémère
Les yeux exorbités galope dans le vent
Emmenant la folie la nuit au bord des routes
Manquant verser le sang au jour recommencé.

SARAH-LOUP

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2 Commentaires

  • Reply
    Beauvieux
    27 janvier 2015 at 10 h 15 min

    magnifique poème On se laisse envouter

  • Reply
    Beauvieux
    27 janvier 2015 at 10 h 24 min

    Très heureuse que tu parles du magnifique livre de Nicolas Clément “sauf les fleurs”
    A lire absolument

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