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cauchemars

    PARFOIS JE ME RÉVEILLE ..

    IMG_0276_2Parfois, la nuit, je me réveille. Mes personnages sont là, tapis dans l’ombre de la chambre. Je n’ai pas la chance, comme ma partenaire d’écriture Sylvie (trois rouges.com), de rencontrer mes personnages dans le bus ou le métro. Province oblige, nous en restons aux bonne vieilles méthodes .

    C’est à dire les cauchemars. Car évidemment mes personnages quand je les rencontre la nuit, au hasard de mes pérégrinations dans la grande maison, me sautent dessus, par derrière.

    C’est la nuit, pas un bruit, je me réveille quand l’un d’entre eux, de préférence celui qui me fait le plus peur, me tape sur l’épaule. Imaginez, un vampire vous secoue la nuit, et vous souffle son haleine fétide au visage !  Je saute de mon lit, effrayée, terrifiée, mais non, il veut juste que j’écrive la fin de l’histoire pour que lui aussi aille dormir ! ( je pensais que les vampires ne dormaient pas !)

    Mes personnages ne dorment pas tant que l’histoire n’est pas finie ! Ce qui leur occasionne de longues nuits d’insomnie et à moi un nombre tout aussi important de réveils en sursaut.

    Quand je me réveille, il y a urgence, il faut écrire ! évidemment la nuit parfois je n’ai pas toujours les idées très claires ! alors je note quelques mots sur le carnet qui ne quitte pas mon chevet, j’essaie de calmer le personnage qui ne veut pas me laisser dormir en le convainquant que je serai nettement plus opérationnelle à des heures chrétiennes ! oui mais voilà, mes personnages eux ne sont pas chrétiens ! et d’ailleurs ils se moquent de mes envies de dormir .

    Alors, parce que je sais la partie perdue, je me lève en maugréant, prend mon ordinateur et écris quelques pages ou quelques lignes, jusqu’à ce que le noeud de l’histoire soit dépassé et que le personnage en question ait sa dose de lignes.

    Je me rendors ou pas, sachant à l’avance que la journée va être difficile que je vais être totalement à côté de mes pompes, que je vais me demander chaque minute si mes interlocuteurs se rendent compte à quel point je rame. Dans le meilleur des cas, je fais une sieste volée où mon personnage me laisse tranquille, et où je récupère de la nuit écrivaine.

    Je ne sais pas si vous c’est pareil, mais je sais que la nuit suivante sera encore sujette à un réveil nocturne, à une écriture arrachée à l’ombre, pour donner leur pitance à mes fauves et qu’enfin, au petit matin, ils me laissent en paix..

    jusqu’à la nuit prochaine !!

    SARAHLOUP

  • MAINTENANT, TU MONTES TE COUCHER !

    J’aime les enfants et l’enfance. Je trouve les enfants poétiques, graves, terribles , parfois terrifiants, si on les regarde à la loupe. Il faut les traiter d’égal à égal ce qui…