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AUTANT EN EMPORTE LE VENT

    TARATATA, MAM’SELLE SCARLETT !

    un instant d'éternité suspendu entre deux mondes

    ce moment étrange entre enfance et adolescence où la fragilité et la candeur se mélangent pour donner la beauté

    “Taratata..mamselle Scarlett..”, n’est pas la reprise d’une émission de télévision, mais un extrait du roman  “Autant en emporte le vent” de Margaret Mitchell et du film éponyme (http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=18739973&cfilm=27782.html) qui met en scène, un couple qui se déchire sur  fond de guerre de secession, aux Etats-Unis.

    J’aime les couples de damnés, au cinéma et en littérature. Rett Butler et Scarlett O’Hara, les amants de légende, Clide Barrow et Bonnie Parker, les amants psychopathes, Roméo et Juliette, les amants  enfants maudits.

    A Biarritz, à Anglet, plus précisément, il existe une grotte que l’on appelle “la chambre d’amour”. C’est une grotte marine, où l’on raconte qu’un couple illégitime serait venu se réfugier, un soir de tempête, pour se retrouver à l’abri de tous. Mais les eaux ont monté et les amants imprudents, sont morts noyés, prisonniers de la grotte envahie par l’eau à marée haute !

    Ma grand-mère me racontait qu’on aurait retrouvé leurs corps sans vie, au petit matin ! J’avais 9-10 ans et, impressionnable, je ne retenais de l’histoire que le destin tragique des amants, duquel je concluais qu’ on ne pouvait que finir tragiquement si l’on s’aimait ! j’étais une enfant, j’avais presque l’âge de Roméo et Juliette, les tristement célèbres amants de  Vérone, morts eux aussi d’avoir trop voulu s’aimer.

    Les amours enfantines sont les plus intenses et les plus tragiques. Il me semble qu’ on n’aime qu’une fois comme à 10 ans, totalement, intensément, violemment. Ma prochaine Novella raconte ça,  une histoire amour intense et absolue, entre deux enfants, réunis autour d’un même manque, qui vont s’aimer et s’enfuir sur les routes pour aller chercher… vous découvrirez quoi…

    Mais, peut-être existe-t-il  des amours d’adolescence, qui ont cette intensité si particulière parce que teintée du deuil de l’enfance ou des amours adultes qui gardent, cette force.

    Je n’ai pas encore  trouvé de titre à cette nouvelle, pour l’instant intitulée “l’hôtel blanc”, qui pourrait s’appeler “mourir d’aimer”, sauf qu’ils ne meurent pas;  c’est juste l’enfance qui meurt, une partie de l’enfance, tout au moins, celle qui va basculer dans l’adolescence.

    Car l’enfance est immortelle pour ceux qui la protègent en eux comme le trésor qu’elle est, un réservoir de sensations , de poésie, d’histoires, de musiques, le graal des créateurs,

    Poètes, musiciens, troubadours, du monde moderne,

    Cherchez dans vos sensations enfantines le réservoir de votre créativité, exhumez les souvenirs d’enfance pour y puiser la perle rare qui tissera votre récit et lui donnera cette teinte inimitable et qui n’appartient qu’à vous.

    L’enfance est le terreau où poussent tous les livres et les histoires magiques!

    Dès que j’ai fini la mienne, -d’histoire pas d’enfance, celle-la je la garde-, je vous le dis et vous pourrez la lire sur kindle !

    Bonne semaine !

    SARAHLOUP