LES HEURES QUI S’ALLONGENT

sur le bassin d'Arcachon

un lever de soleil

 

Le silence s’étire dans la faille des mots
L’intime au coeur des songes
Et la nuit qui respire endort nos souvenirs
Au mausolée du temps nos amours s’éclaboussent
Des vestiges du jour

Dis, Quand reviendras-tu ?

Les mots s’ancrent aux racines des rêves
Vivent les souvenirs
Aux arbres du destin effleure l’infini
Passager clandestin d’un songe inassouvi
Les ronces importunes griffent à leurs fêlures
Les éclats de ton rire sur la nacre du temps

Dis, quand reviendras-tu ?

Frappent aux portes rouges les souvenirs enfuis
Je peins sur tes pensées l’idées de nos désirs
Ta peau offre poussière aux visages flétris des heures qui s’allongent
Et lentement chavirent les encres embrasées d’un soleil décrépi

L’opacité de l’aube voit fleurir le rire des chats et les valses du temps
Du silence neigeux des arbres fantomatiques
Surgit un goéland, ou la promesse vaine
D’un avenir meilleur

Sarahloup

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