
LE CHEMIN BLEU Grèce
Je vais pleurer, mais les larmes ne suffiront pas
Je vais rire, mais mon rire se brisera
Je vais parler, et mes mots s’évanouiront
Je vais écrire, mais l’encre s’effacera
Les nuages dans le ciel, fuiront à tire d’aile
L’été ne refleurira pas,
Les orages obscurciront l’azur
Ma bouche se flétrira,
Le vent tordra les arbres
Je regarderai la vie effacer les traces
Jusqu’à n’être plus
Que le murmure de l’eau
Le chant des cigales
L’infini des nuages
Le désenchantement
Alors le bleu du ciel refleurira
La fauvette me parlera de toi
De tes yeux, de ton rire, de ton regard
De la vie qui renait , de toi qui me regarde
Partir, loin loin au dessus des nuages
Au dessus de la vie, du temps qui passe
Du vent qui murmure aux étoiles les souvenirs du monde
Des hommes
Seul le vent du sud me racontera
ta vie,
ton monde,
ta voix emmêlée
Aux orages d’été et aux roses de mai
SARAHLOUP
6 Commentaires
parpaillote
13 juin 2016 at 7 h 44 minTa poésie déchirante adhère tellement bien aux éléments qu’elle nous donne aussi à rêver aux absents. Date: Mon, 13 Jun 2016 05:07:18 +0000 To: reneelucie.beauvieux@dartybox.com
franckcambon
13 juin 2016 at 8 h 03 minun superbe poème, merci
sarahloup
13 juin 2016 at 9 h 22 minoui c’est un poème pour nous, quatre, bises à toi Franck
silenceecrit
15 juin 2016 at 5 h 34 minMagnifique texte, évocateur, simple et juste. Les images s’enchaînent avec tout le naturel du monde, tristes et apaisantes à la fois. Merci pour ce beau moment.
sarahloup
15 juin 2016 at 5 h 59 minmerci beaucoup je suis très touchée
sylviearditi
15 juin 2016 at 12 h 31 minBel épilogue aux moments si forts passés ensemble a l’academie d’Anael
Merci pour ce cadeau du coeur